La christianisation
Pendant une longue période, le territoire est sous la domination des archevêques de Lyon : quelques châteaux forts sont construits pour assurer en contrepartie la protection du peuple. Grâce aux voies tracées à travers le pays et reliées entre elles, l’écran de montagne, bien qu’échappant en partie à la colonisation, ne forme plus qu’un compartimentage relatif. Le reste de l’ancien pays ségusiave devient approximativement le territoire du Lyonnais.
Sur le plan politique, ce territoire était divisé en gouvernements, subdivisés en circonscriptions ; il fut donné en 904 à l’archevêque de Lyon qui légua ses biens aux chanoines de Saint-Jean. L’évangélisation de la région avait commencé dès le début du IVe siècle et jusqu’au XIe ; elle s’achève aux XIIe et XIIIe siècles, où quelques paroisses sont encore créées.
Les chanoines de Saint-Jean portaient le titre de comte, les chanoines de Saint-Just celui de baron ; la seigneurie de Brindas et celle de Grézieu-la-Varenne avec son château leur appartenaient. Dès cette époque sont créés les Conseil de fabrique chargés de l’administration temporelle de l’Eglise. Au XIIe siècle, l’essor démographique entraîne de grands défrichements ; on passe de l’économie agraire à l’économie d’échanges, avec des soucis de productivité (drainage, irrigation, nouvelles cultures), faisant reculer la famine et augmenter l’espérance de vie, œuvre de l’Eglise puis des laïcs.
|
|