Depuis 1789, l’organisation communale française a connu une évolution constante, en particulier par le biais des constitutions des Républiques successives. Aux termes de la Constitution de la Ve République (4 octobre 1958), la commune est définie comme une collectivité territoriale librement administré par un Conseil Municipal élu. Toutefois le développement de l’intercommunalité depuis cinquante ans modifie en profondeur le mode de fonctionnement des communes. Sur le plan local, outre les lois de décentralisation successives, le fait politique majeur réside dans le renforcement de la coopération intercommunale. Celle-ci a un long passé derrière elle avec la création des associations de communes en 1942, des syndicats mixtes en 1955, des syndicats à vocation unique, des syndicats à vocation multiple (SIVOM) et des districts en 1959, des communautés urbaines en 1966, et enfin des communautés de communes en 1992. En complémentarité avec les actions menées à l’échelle communale, les projets de plus grande envergure concernant par exemple l’économie, l’aménagement de l’espace, l’environnement, le logement, la voirie, la culture, le sport ou la jeunesse sont désormais pensés à une échelle plus globale. Cette réflexion intercommunale permet de procéder à un aménagement plus cohérent du territoire.
Depuis 1970, la région connaît un essor démographique sans précédent qui se traduit par un doublement du nombre d’habitants en trente ans, dû essentiellement à un apport de population venue principalement des zones urbaines de l’agglomération lyonnaise. Cette évolution s’accompagne d’un essor économique, avec, parallèlement au maintien d’une agriculture performante, le développement d’une petite et moyenne industrie très dynamique qui permet à un nombre d’actifs de plus en plus important d’exercer son activité sur le territoire même de la communauté.
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